

Les encouragements du saint Curé pour les prêtres et pour les fidèles.
Un village français identifié par son curé, ce n'est pas banal. C'est là, en 1986, que saint Jean-Paul II a voulu offrir aux prêtres et aux séminaristes de France une méditation sur la vie et le ministère d'un pauvre et humble curé.
Aujourd'hui encore, à travers les petites phrases retenues par ceux qui l'écoutaient, le saint Curé s'adresse aussi bien aux prêtres qui ont charge d'âmes, qu'aux fidèles qui cherchent à suivre le Christ de plus près pour « être à Dieu tout entier ». Il nous accompagne pour conduire chacun sur « le chemin du Ciel », comme il le proposait en 1818, à son arrivée à Ars, au petit berger Antoine. Il réveille notre foi, nous découvre les richesses de l'intimité avec Dieu dans la prière, il insiste sur les sacrements et nous encourage à les fréquenter. Sa charité pastorale est inlassable.
Avec une liberté prophétique, Jean-Marie Vianney parle aux baptisés, revêtus du sacerdoce commun, comme aux prêtres qui ont reçu le sacerdoce ministériel, pour expliquer que « le sacerdoce, c'est l'amour du Coeur de Jésus ». D'une manière concrète et pleine de bon sens, il invite les ministres à ne jamais se décourager, il exhorte les fidèles à croire à la grâce de leur vie chrétienne. Ne dira-t-il pas : « Mon cimetière est ensemencé de saints » ?
Le père Vincent Siret est prêtre de la Société Jean-Marie Vianney. Après 18 ans passés au Séminaire d'Ars, il a été recteur du Séminaire de Toulouse et, depuis 2017, recteur du Séminaire pontifical à Rome.